Foire aux questions : Comment bien compléter votre questionnaire de santé ?

Questions réponses assurances internationales

Les réponses à vos questions

Comment bien compléter mon questionnaire de santé ?

Tous les contrats d’assurance santé expatrié sont soumis à des questionnaires de santé.
Il faut compléter votre questionnaire de santé comme si vous complétiez votre fiche de présentation chez le médecin.

Pour comprendre pourquoi les assureurs imposent ces questionnaires lisez : Pourquoi compléter un questionnaire de santé ?


Faut-il tout dire à l’assureur ?

Oui, car il faut répondre de manière sincère et exhaustive. Cependant chaque assureur a des questions différentes et il faut répondre uniquement aux questions qui sont posées.

Si votre assureur vous demande vos traitements de plus de 30 jours sur les 5 dernières années, vous n’avez pas besoin de lui parler du traitement que vous avez pris il y a 8 ans, ni des 7 jours d’antibiotiques pour un staphylocoque l’année dernière.
Si par contre il vous demande si vous avez déjà été hospitalisé, sans préciser de date, il faudra lui parler de votre appendicectomie d’il y a 20 ans. Vous préciserez de quoi il s’agissait, l’année de l’opération et l’absence de suites et il comprendra que ça n’a pas d’impact sur votre état de santé actuel.

Si vous répondez positivement à une question, il faut ensuite détailler votre réponse avec des dates et des éléments sur l’évolution de la situation. Si après un traitement il n’y a plus eu de surveillance ni de suivi, il faut le préciser.

Par exemple : cheville droite foulée en 2017, 10 jours d’anti-inflammatoires et 10 séances de kiné, pas de suivi ni de suites à l’issue.

Le piège : être en meilleure santé chez son assureur que chez son médecin

La plupart des problèmes rencontrés par les assurés viennent du fait qu’ils déclarent plus de choses à leur médecin qu’à leur assureur.

Si à la question « souffrez-vous de troubles respiratoires ? » vous avez répondu « non » à votre assureur alors que vous répondez à votre médecin « rhumes des foins fréquents depuis que je suis enfant, traités par prises de médicaments en vente libre (Aérius et une fois ou deux fois du Flonase quand ça ne passait pas avec l’Aérius) » ; il y aura un problème.
Dans votre dossier votre médecin écrira peut-être « rhinites allergiques fréquentes depuis l’enfance, résistantes aux antihistaminiques, bonne réponse aux corticostéroïdes ».

Si à la question « êtes-vous atteint d’une maladie ou d’une affection quelconque » vous avez répondu « non » à votre assureur alors que vous répondez à votre médecin : « douleurs dans le dos en 2017 et il y a 3 mois, liées à la pratique du tennis, traitées par du repos et de l’ibuprofène et une séance d’ostéopathie » ; il y aura un problème.
Dans votre dossier votre médecin écrira peut-être « douleurs dorsales chroniques liées à la pratique sportive, traitement par anti-inflammatoires et médecine manuelle ».

Ces exemples sont réels car il faut comprendre que dans de nombreux pays, les médecins sont en permanence attaqués sur leur responsabilité, ils peuvent donc avoir tendance à grossir le trait pour se protéger.

En France, on n’a pas l’habitude que ces éléments soient envoyés aux assureurs car la tarification Sécu se fait à partir d’une codification très détaillée. Par contre dans tous les pays où la santé est privée ces éléments accompagnent naturellement les factures et votre assureur les recevra certainement.

Qu’est-ce qu’une « affection », une « maladie », un « symptôme » ?

Cette question nous est souvent posée. La réponse la plus simple est certainement de dire « C’est ce que vous pouvez déclarer à votre médecin quand vous lui expliquez le but de votre visite. »

Si malgré cela vous avez un doute, pour éviter tout problème, répondez positivement à la question posée ou demandez conseil à votre interlocuteur International Santé il a l’expérience de ces cas et des conséquences des « oublis » sur la vie du contrat.

Les conséquences d’une déclaration incomplète sont radicales !

Dès que vous soumettrez des remboursements sur le membre ou la pathologie concernée, l’assureur sera susceptible de recevoir les informations notées par le médecin. S’il suppose une déclaration de sante incomplète ou inexacte, il ne prendra pas la peine de vous demander des explications. Selon la gravité du cas il pourra alors :
-Refuser un remboursement ;
-Prononcer une exclusion sur une pathologie, sur une partie du corps ou sur une spécialité médicale ;
-Annuler purement et simplement votre adhésion tout en conservant les cotisations déjà payées.

Avec près de 20 ans d’expérience dans ce secteur, nous pouvons affirmer qu’il n’y en a pas un plus "sympa" qu’un autre à ce niveau. Les assureurs n’ont pas le droit d’écrire directement aux médecins pour leur demander d’expliquer précisément ce qu’ils ont noté. Vos explications ne pourront pas non plus leur suffire car ils ont alors besoin d’un avis neutre.

Ca sera alors à vous d’essayer de vous battre pour obtenir des certificats médicaux prouvant votre bonne foi et sincèrement, ça ne sera pas simple et souvent long car le médecin n’aura pas forcément envie de modifier l’avis qu’il a précédemment écrit.

Dire que ce n’est pas la même douleur au dos ou le même problème ORL que celui mentionné dans le compte-rendu ne fonctionnera pas non plus car ils ne pourront pas à chaque demande de remboursement refaire tout l’historique médical.

Qui doit répondre à ce questionnaire de santé ?

Tous les assurés majeurs doivent répondre eux-mêmes au questionnaire et le signer. Un parent pourra compléter le questionnaire d’un enfant mineur. Par contre un parent qui souscrit pour son fils étudiant ne pourra pas répondre à sa place.

Bulle

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