Découvrez notre dossier spécial assurance santé au Congo
Au Congo, le système de santé est majoritairement public et fait face à de nombreux défis, notamment en termes de qualité des infrastructures et de personnel médical qualifié. Dans les grandes villes, comme Brazzaville et Pointe-Noire, il existe des établissements privés offrant des soins de meilleure qualité, mais ceux-ci restent onéreux. Les déplacements en dehors de ces zones urbaines peuvent rendre l'accès à des soins de qualité encore plus difficile. Souscrire à une assurance santé internationale est vivement conseillé pour les expatriés au Congo, afin de garantir un accès à des soins adéquats, couvrir les frais médicaux les plus élevés, prévoir une évacuation d'urgence et une couverture dans le pays d'origine si nécessaire.
| Dépenses de santé par habitant et par an | 44€ |
| Indexation annuelle des dépenses de santé | 2.19% |
| Taux de remboursement CFE hospitalisation | 67% |
| Nombre d'assureurs présentant des offres | 21 |
| Coût garantie hospitalisation à 30 ans /an | 581€ |
| Coût garantie hospitalisation à 50 ans /an | 1051€ |
Le système de santé au Congo présente des défis et des opportunités significatives pour les expatriés habitués à d'autres modèles de soins, comme celui de la France. Avec des infrastructures médicales moins développées en dehors des grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire, il est crucial de comprendre les limites et les possibilités du système de santé congolais avant de s'y installer.
Le pays travaille sur l'amélioration de l'accès aux soins de santé, notamment avec la loi de 2023 sur la Caisse d'Assurance Maladie Universelle (CAMU), mais les équipements et la disponibilité des soins spécialisés peuvent être limités. Cette loi CAMU a permis de déterminer : le panier des soins de référence, les actes médicaux à prendre en compte ainsi que leur tarificatifs conventionnées, les modalités de prise en charge des assurés sociaux, la fixation des taux de cotisation, et enfin, les conditions de financement et d'équilibre du régime d'assurance maladie.
Pour les expatriés, il est fortement recommandé de souscrire à une assurance santé internationale qui couvre les évacuations médicales, car en cas de maladies graves ou de blessures, un transfert vers un centre médical plus équipé à l'étranger peut être nécessaire. Au Congo, les dispositifs d'assurance locale sont encore en développement et peuvent ne pas offrir la même étendue de couverture que les caisses de sécurité sociale Européennes, nécessitant souvent des paiements directs significatifs pour des traitements. Il est donc essentiel de bien se renseigner et de se préparer financièrement pour éviter des situations coûteuses.
La situation sanitaire au Congo nécessite une attention particulière de la part des expatriés.
Le système de santé local est confronté à plusieurs défis, notamment le manque d'infrastructures modernes et un accès limité aux soins dans certaines régions éloignées. Il est vivement recommandé aux expatriés de souscrire à une assurance santé internationale qui couvre les évacuations sanitaires, car les soins de haute qualité peuvent être principalement accessibles dans les grands centres urbains comme Brazzaville et Pointe-Noire.
En ce qui concerne l'eau, boire de l'eau du robinet est fortement déconseillé. Les expatriés devraient s'assurer d'utiliser de l'eau embouteillée pour la consommation directe et la préparation des aliments. L'hygiène doit être une priorité pour éviter les maladies d'origine hydrique comme le choléra, fréquemment signalé lors des épisodes de flambées dans certaines zones.
Les vaccinations recommandées avant de se rendre au Congo incluent celle contre la fièvre jaune (obligatoire pour entrer dans le pays), la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, l'hépatite A et B, et la typhoïde. Il est également prudent de se protéger contre le paludisme en prenant des antipaludiques prescrits et en utilisant des mesures de protection contre les moustiques comme des moustiquaires, des répulsifs et des vêtements couvrants surtout dans les zones rurales ou forestières.
Le secteur public de santé au Congo fait face à plusieurs défis, incluant le manque de ressources et une répartition inégale des infrastructures sanitaires à travers le pays. Il compte pas moins de 8 hôpitaux généraux, 27 hôpitaux de district, 127 centres intégrés de santé et 451 dispensaires. Les hôpitaux publics, bien que présents, sont souvent surchargés et sous-équipés, ce qui peut affecter la qualité des soins. Néanmoins, des efforts sont déployés pour améliorer ces conditions, notamment par des aides internationales et des programmes de développement sanitaire.
À l'inverse, le secteur privé au Congo offre des services de meilleure qualité, avec des équipements plus modernes et un personnel souvent mieux formé. Les cliniques et hôpitaux privés sont surtout situés dans les grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire, rendant l'accès aux soins plus facile et rapide pour les expatriés. Cela représente près de 54 cliniques, 71 centres médico-sociaux, et 167 cabinets médicaux. Cependant, les coûts des soins dans le secteur privé sont nettement supérieurs à ceux du secteur public, ce qui rend essentielle une bonne assurance santé pour couvrir ces dépenses.
Les coûts des soins de santé au Congo vont varier en fonction du secteur et type d'établissement choisi.
Dans le cadre de la RAMU, l'accès aux services de santé est garantit dans toutes les structures sanitaires conventionnées (FOSA). Les soins relevant du "panier socle" sont couverts gratuitement à 100% (certaines maladies chroniques et tropicales, soins de la mère et l'enfant) dans le cadre d'un parcours de soin. Tandis que les soins du "panier complémentaire" (autres maladies transmissibles et accidents non couverts par le socle) sont couverts partiellement, avec un reste à charge pour le patient (ticket modérateur). Une ocnsultation de généraliste dans le public coûte environ 6000 FCFA, et environ 15000 FCFA pour un spécialiste. A noter, que la RAMU ne prend pas en charge les évacuations sanitaires, et qu'une assurance spécifique est fortement recommandée.
Les cliniques privées, souvent fréquentées par les expatriés, proposent des soins de qualité supérieure mais à des tarifs significativement plus élevés que les hôpitaux publics. Les consultations chez un médecin généraliste en clinique privée peuvent coûter entre 30 000 et 50 000 francs CFA (environ 45 à 75 euros), tandis qu'une consultation spécialisée peut facilement dépasser les 75 000 francs CFA (environ 110 euros).
Concernant les hospitalisations, rester dans une chambre privée d'un hôpital public peut coûter entre 20 000 et 40 000 francs CFA par jour (30 à 60 euros), mais le tarif augmente nettement dans le secteur privé, où une journée d'hospitalisation peut atteindre 150 000 francs CFA (environ 230 euros). Il est recommandé aux expatriés de souscrire à une assurance santé adéquate avant leur arrivée au Congo pour couvrir ces coûts et éviter les avances de frais souvent requises par les établissements privés.
Lorsque vous vous installez au Congo en tant qu'expatrié, il est essentiel de connaître les meilleures façons de choisir un médecin. Premièrement, il est recommandé de se renseigner auprès de l'ambassade ou du consulat de votre pays, qui peut fournir une liste de médecins et de cliniques reconnus pour leur fiabilité et leur compétence. Ces listes sont souvent compilées en fonction des recommandations de la communauté expatriée et sont régulièrement mises à jour.
Dans le secteur public, le choix du médecin, comme de la pharmacie ou de l'établissement de santé est laissé libre, à condition qu'il soit conventionné RAMU. Pour bénéficier de la gratuité de certains soins de base, il est toutefois nécessaire de respecter un parcours de soin.
Le choix peut également se porter sur des établissements privés où les soins sont généralement de meilleure qualité par rapport au secteur public. La langue peut être une barrière, il est donc judicieux de vérifier si le médecin parle anglais ou français, selon vos préférences linguistiques. N’hésitez pas à demander des recommandations à d'autres expatriés ou même à des employés locaux, car ils peuvent partager leurs expériences personnelles qui pourraient vous aider dans votre choix.
Enfin, il est prudent de considérer l'accessibilité et la proximité des services médicaux depuis votre lieu de résidence. Étant donné que les infrastructures routières peuvent être un défi au Congo, trouver un médecin proche de chez vous pourrait réduire les risques et les temps de déplacement en cas d'urgence. Informez-vous sur les services d'urgence médicale disponibles dans l'hôpital ou la clinique pour assurer une réactivité en cas de besoin urgent.
La Sécurité Sociale française ne couvre pas les expatriés au Congo, la convention franco-congolaise ne contenant aucune disposition de coordination pour la branche maladie et l'assurance décès; sauf exception du maintien de prestations maladie (en nature et espèce) pendant 6 mois dans le cadre d'un transfert de résidence. Les soins de santé reçus sur le territoire congolais ne seront généralement pas remboursés par l'Assurance Maladie française en dehors de cette disposition.
Cependant, lors de courts séjours de moins de 90 jours, la Sécurité Sociale peut intervenir pour des cas d'urgence, dans la limite des tarifs français, qui peuvent être inférieurs aux coûts réels du secteur privé au Congo. Lors de votre séjour, il faudra avancer la totalité des frais et demander ensuite un potentiel remboursement au retour en France en remplissant le formulaire S3125 (cerfa n°12267) et en joignant les factures. La demande peut à présent être transmise en ligne depuis votre espace assuré Ameli.
L’ambassade de France et le Consulat ne seront pas responsables de vos frais de santé sur place, ni de votre rapatriement. Ainsi, partir sans assurance peut potentiellement vous coûter cher au Congo.
Si votre installation au Congo est prévue pour une longue durée, votre situation dépend de votre statut professionnel. Si vous êtes embauché localement ou que vous cessez toute activité professionnelle en France, vous sortez du régime général de la Sécurité sociale française dès votre installation au Congo. Cela implique que vous ne bénéficiez plus des remboursements de l'Assurance Maladie française, même lors de vos retours temporaires en France. De plus vous serez assujetti au régime local obligatoire si vous exercez une activité salariée locale.
Pour maintenir une protection sociale adaptée, plusieurs options s'offrent à vous : l'adhésion à la Caisse des Français de l'Étranger (CFE), la souscription d'une assurande santé expatrié au 1er Euro ou en complément de la CFE, ou à une assurance locale congolaise. Pour éviter d'ajouter un souci financier à un problème de santé, prenez les devants! Nos conseillers sont disponibles pour vous aider à trouver la meilleure assurance en fonction de vos besoins.
La Caisse des Français de l’Etranger (CFE) offre aux expatriés français en République du Congo une couverture santé similaire à celle dont ils bénéficieraient en France. Elle inclut des remboursements pour les hospitalisations, soins médicaux et autres frais de santé selon les barèmes applicable dans la Zone 2 CFE. Ainsi que des options de prévoyance (invalidité, accident du travail, maladies professionnelles) et de retraite de base.
Cette assurance volontaire représente une bonne base de couverture dans un pays où le système de santé peut présenter certaines fragilités et où les infrastructures médicales de qualité sont principalement localisées dans les grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire.
La couverture CFE n'est pas réservée uniquement aux citoyens français mais s'étend également aux ressortissants de l'Union Européenne, de l'Espace Économique Européen et de la Suisse. Toutefois, au regard du niveau de remboursement de la Zone 2, il est conseillé de souscrire une assurance complémentaire pour couvrir les restes à charge et bénéficier d'un remboursement des frais d'hospitalisation à 100%. En effet, les hospitalisations sont remboursées à 50% seulement par la CFE, voire 80% dans le cadre d'une souscription unique auprès de la CFE avec option tiers-payant. A noter que la CFE n'offre pas de garantie d'assistance rapatriement.
En matière d'assurance santé internationale, les expatriés ont trois possibilités : l'affiliation à la CFE seule (déconseillé au Congo), la CFE accompagnée d'une complémentaire, ou une assurance dite au 1er Euro (qui intervient seule dans les remboursements de soins). Le choix final dépend des besoins de chaque expatrié.
Le système de sécurité sociale de la République du Congo repose principalement sur la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) pour les salariés du secteur privé, et sur la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF) pour les agents de l’État. Ce régime assure une couverture de base incluant les soins médicaux, la maternité, l’invalidité et la retraite. Toutefois, les prestations restent limitées, tant sur le plan financier que sur la qualité des soins proposés dans le réseau public, ce qui représente un défi pour les expatriés habitués à des systèmes plus complets, comme celui de la France.
Les salariés, y compris les expatriés en contrat local, sont automatiquement affiliés à la CNSS par leur employeur dès leur embauche. Cette affiliatin ouvre droit à une couverture médicale de base : consultations en structures publiques, soins hospitaliers courants, examens médicaux de routine, maternité, indemnités journalières en cas de maladie. Les ayants droits sont également couverts.
Les salariés étrangers qui cotisent à la CNSS bénéficient des mêmes droits (panier socle et complémentaire) que les nationaux. Néanmoins, les soins sont souvent délivrés dans des structures saturées ou sous-équipées. L’offre publique reste concentrée à Brazzaville et Pointe-Noire, avec des moyens insuffisants pour gérer les urgences complexes ou les pathologies lourdes. Dans ces cas, les évacuations sanitaires vers l’Afrique du Sud ou l’Europe sont fréquentes.
Depuis l’entrée en vigueur du RAMU (Régime d’Assurance Maladie Universelle) en juillet 2023, cette couverture de base a été étendue à tous les salariés du privé, aux agents publics, aux travailleurs indépendants et aux titulaires de pension. Elle est désormais gérée par la CAMU (Caisse d’Assurance Maladie Universelle), qui devient le pilier du nouveau dispositif national.
Sont éligibles à la CAMU tous les citoyens congolais résidant au Congo (l’adhésion est obligatoire), ainsi que les salariés des entreprises immatriculées à la Caisse, y compris les étrangers résidant et travaillant légalement dans le pays. Les cotisations maladie sont partagées entre l’employeur (4,55 % de la masse salariale brute) et le salarié (2,27 % du salaire brut dans la limite de 600?000?FCFA mensuels).
Sur le plan opérationnel, en mars 2025, la CAMU a lancé une phase pilote d’enrôlement biométrique touchant environ 110?000 assurés à Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, et rendue possible par la création de conventions avec plus de 30 établissements de santé publics et privés. Cela permet de remettre aux assurés un identifiant unique et une carte biométrique pour faciliter leur accès aux soins.
Malgré ces avancées, l’accès réel aux soins est encore inégal, notamment en dehors des zones urbaines. Les urgences graves ou les soins spécialisés nécessitent souvent un recours au privé ou à une évacuation sanitaire vers l’étranger. Pour les expatriés, affiliés au régime local, la couverture de base est donc assurée, mais demeure insuffisante pour les soins de qualité attendus. Souscrire une assurance santé internationale, couvrant la prise en charge en clinique privée en cas d'hospitalisation et l’évacuation sanitaire, est indispensable pour les expats. Cela garantit un accès plus complet à des services modernes et adaptés aux standards internationaux.
En République du Congo, le marché des assurances santé locales est relativement restreint et les offres peuvent varier significativement en termes de couverture et de prix. Les expatriés doivent prêter une attention particulière aux détails des contrats proposés, car beaucoup ne couvrent que les soins de base et exigent souvent des paiements additionnels pour des services plus spécifiques ou urgents. Il est indispensable de comprendre les exclusions et les limitations des plans locaux
Contrairement à d'autres régions où les assurances peuvent inclure un large réseau de soins, au Congo, les options de soins de santé qualifiés sont plus limitées, surtout en dehors de Brazzaville et Pointe-Noire. Les assurances locales ont tendance à être efficaces principalement dans ces grandes villes. Dans ce contexte, de nombreux expatriés choisissent des assurances internationales qui offrent une couverture plus étendue et la possibilité d'être soignés à l'étranger en cas de maladies graves ou de spécialisations non disponibles localement.
Il est également recommandé aux expatriés de se renseigner sur les coûts réels des soins de santé au Congo avant de souscrire à une assurance privée. Une bonne assurance devrait offrir un bon équilibre entre les primes et les restes à charge (franchise, copaiement), en tenant compte des coûts usuels des services de soins locaux.
A destination de la République du Congo, la souscription d'une assurance santé n'est pas obligatoire pour obtenir un visa de résidence. Cependant, compte tenu des limites du système de santé local, il est fortement recommandé de souscrire une assurance santé internationale. Cela garantit non seulement une meilleure couverture en cas de maladie ou d'accident, mais offre aussi la possibilité d'être évacué vers un pays avec des installations médicales de meilleure qualité si nécessaire.
Les infrastructures de santé au Congo peuvent être très différentes de ce que les expatriés peuvent connaître dans des pays comme la France. Les établissements publics souffrent souvent de manque de ressources et d'équipements, ce qui peut rendre les soins médicaux de base moins accessibles. Pour cette raison, de nombreux expatriés choisissent de s'inscrire auprès de cliniques privées et internationales qui offrent un niveau de soin plus proche des standards occidentaux.
Concernant le visa, bien que l'assurance santé ne soit pas une exigence, il est indispensable de vérifier les spécificités du type de visa sollicité. Par exemple, les visas de travail ou d'affaires peuvent avoir d'autres exigences spécifiques non liées à la santé. De plus, il est opportun de se renseigner auprès de l'ambassade ou du consulat du Congo avant le départ pour s'assurer de répondre à toutes les conditions nécessaires à l'obtention du visa.
Comment choisir la meilleure assurance
santé expatrié pour la République du Congo ?
Souscrire une assurance santé internationale permet aux expatriés en République du Congo de bénéficier d’une grande liberté dans le choix des prestataires de soins, tout en profitant d’un niveau de remboursement adapté aux tarifs du secteur privé. Ces contrats incluent la prise en charge à 100 % des frais d’hospitalisation, avec une avance directe des frais, évitant ainsi toute contrainte financière immédiate.
Contrairement aux assurances locales, souvent limitées au territoire national, une mutuelle expatrié couvre vos frais médicaux aussi bien dans votre pays d’accueil que lors de vos retours dans votre pays d’origine, durant vos voyages ponctuels, ou en cas d’évacuation sanitaire vers un pays voisin. Cette flexibilité est précieuse pour les expatriés particulièrement mobiles, pour ceux qui conservent des attaches à l’étranger, et surtout en cas d’insuffisance du plateau technique local. Car le système de santé congolais peut présenter des défis tels que la disponibilité limitée de certains traitements médicaux avancés et une infrastructure peu développée en dehors des grandes villes.
Enfin, en plus de limiter votre exposition financière face aux frais médicaux élevés liés à une hospitalisation ou à une évacuation sanitaire, une assurance santé expatrié inclut souvent des options de rapatriement complète (comme le rapatriement du corps en cas de décès), de responsabilité civile, et dans certains cas, de prévoyance décès-invalidité. Ces garanties apportent une réelle tranquillité d’esprit, vous permettant de profiter pleinement de votre expatriation au Congo, sans craindre les aléas de santé.
La garantie hospitalisation avec évacuation sanitaire est le socle fondamental de votre assurance santé expatrié en République du Congo. Ce pays, classé en zone 2 CFE, étant limité pour certains soins, une couverture hospitalisation avec un plafond élevé est recommandée, notamment en cas d'évacuation sur un pays voisin.
La couverture des frais médicaux courants représente le second niveau de garantie à envisager en fonction de vos besoins, l'addition des soins de ville pouvant représenter des sommes non négligeables. Cette garantie englobe notamment les consultations médicales, les médicaments prescrits, les analyses et les actes de prévention. Des formules intermédiaires offrent des niveaux de remboursement à 80% ou 90% des frais, qui sont tout à fait adaptés au niveau de frais de santé du pays et vous aident à maîtriser votre budget.
Pour une protection complète, les garanties optique et dentaire méritent considération, ces soins n'étant pas couverts dans le panier de soins gratuits. Cependant cette couverture doit répondre à un besoin réel pour être justifiée. L'option maternité est à sélectionner en fonction de vos projets, en tenant compte des délais de carence de 9 à 12 mois. Les frais liés à la maternité sont gratuits dans le secteur public pour les affiliés, mais une assurance privée sera nécessaire pour supporter les coûts dans un établissement privé.
La souscription d'une mutuelle expatrié pour le Congo doit idéalement être réalisée avant votre départ. Cette précaution vous garantit une couverture dès votre arrivée et vous évite des tracas administratifs loin de votre environnement habituel. Dans le contexte sanitaire du Congo, anticiper votre protection sanitaire est important, les infrastructures locales étant plutôt limitées par rapport aux stantards européens.
Les formalités pour l’adhésion à une assurance santé expatrié sont souvent plus complexes que celles requises pour une mutuelle classique. Il est conseillé de débuter les démarches au moins 45 jours avant la date prévue de votre expatriation, ou date d'effet souhaitée. Ce délai vous permet de palier les différents délais de traitement : affiliation à la CFE, étude du questionnaire de santé, envoi de documents complémentaires, etc.
Anticiper votre souscription vous donne également le temps de comparer les différentes offres d'assurance santé internationale et de choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins. Si vous souscrivez en continuité d'un contrat précédent (à garanties équivalentes), vous pouvez éviter des délais de carence éventuels sur certaines garanties telles que les soins dentaires ou l'optique. Important, il est déconseillé de résilier votre assurance précédente avant d'avoir obtenu l'accord du nouvel assureur
Le choix d'une formule santé expatrié peut se faire en nous contactant directement et/ou en utilisant notre comparateur. Nous avons 2 bureaux (Toulouse et Tahiti) de telle sorte que nous sommes en mesure de couvrir quasiment tous les fuseaux horaires possibles. Après validation de votre demande d'adhésion, la mise en place du contrat suit un processus spécifique à chaque assureur. Notre rôle ne s'arrête pas à la souscription, nous vous accompagnons tout au long de votre contrat et défendons vos droits vis à vis de l'assureur le cas échéant.
Les expatriés vivant au Congo doivent s'attendre à devoir avancer les frais de santé lors des consultations et des traitements médicaux. En effet, la plupart des établissements de santé au Congo ne disposent pas de systèmes de facturation directs avec les assureurs internationaux en dehors des frais d'hospitalisation. Sachez que les établissements privés peuvent exiger un paiement immédiat, même avant de prodiguer les soins.
Le tiers payant hospitalisation fonctionne généralement bien avec les cliniques et hôpitaux privés; votre assurance règle directement les frais à l'établissement sans que vous n'ayez à avancer d'argent. Ce système s'applique souvent pour les hospitalisations programmées, à condition d'avoir obtenu un accord préalable de votre assurance santé internationale. Et en cas d'urgence, en contactant votre assistance rapatriement.
Pour obtenir un remboursement optimal de vos frais médicaux, nous recommandons de demander systématiquement des devis et factures détaillées. Les reçus simplifiés ne sont généralement pas suffisants pour les services de gestion des assureurs internationaux. Demandez toujours un rapport médical précisant le diagnostic et les traitements prescrits, documents indispensables pour le traitement de votre dossier. L'envoi de ces justificatifs se fait généralement via une plateforme en ligne ou une application mobile, mais les originaux doivent être conservés.
A réception de votre dossier complet (factures originales détaillées, prescriptions, compte-rendu médical), votre assurance expatrié vous remboursera selon les modalités prévues dans votre contrat. Les délais de remboursement varient d'une compagnie à l'autre, allant de quelques jours pour un contrat au 1er euro, à plusieurs semaines pour ceux en complément de la CFE. Notez que certains actes coûteux comme les IRM ou scanner nécessitent un accord préalable avant d'engager les frais.
La qualité des soins médicaux au Congo peut varier considérablement entre les zones urbaines et rurales, ainsi qu'entre les hôpitaux publics et privés. Pour les expatriés, il est crucial de disposer d'une assurance rapatriement solide, car en cas de maladie grave ou d'accident, les infrastructures locales peuvent ne pas offrir les traitements spécialisés nécessaires. Les évacuations sanitaires vers des pays avec des installations médicales de pointe, comme la France ou l'Afrique du Sud, peuvent s'avérer indispensables.
L'assurance rapatriement est essentielle non seulement pour garantir l'accès à des soins médicaux adaptés, mais aussi pour couvrir des services qui améliorent sensiblement le confort et la sécurité des expatriés et de leurs familles en situation difficile. Elle peut prendre en charge les frais de déplacement d'un proche venant vous assister, s'occuper de la garde ou du transfert de vos enfants et fournir assistance en cas de besoin urgent de retour au pays en raison d'un événement familial critique (maladie grave ou décès d'un parent).
A savoir : vérifiez si votre mutuelle expatrié inclut l'évacuation sanitaire de base, car certaines assurances l'intègrent automatiquement aux garanties santé, tandis que d'autres proposent l'assistance rapatriement en option uniquement. Si votre couverture santé actuelle n'inclut pas cette garantie, il est judicieux de souscrire une assistance rapatriement complémentaire. Pour une protection optimale en République du Congo, assurez-vous que votre contrat couvre la zone géographique appropriée incluant votre pays d'origine, et prévoit une assistance joignable 24h/24 et 7j/7.
Avertissement : Les informations présentées sur cette page sont fournies à titre indicatif et ne sauraient se substituer à la consultation des autorités locales compétentes ou aux conseils d’un professionnel du droit. Malgré le soin apporté à la vérification des sources, des erreurs ou des évolutions peuvent survenir.
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